Déclaration de Franz Fayot sur la Coopération luxembourgeoise à la Chambre des députés

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Le ministre a constaté que 2021 était à nouveau une année mouvementée. L'impact de la pandémie à la COVID-19 continue à se faire sentir et a entraîné des rechutes dans de nombreux pays en voie de développement, en ce qui concerne le taux de pauvreté, l'économie et l'éducation. Selon la Banque mondiale, plus de 100 millions de personnes sont tombées dans l'extrême pauvreté et 250 millions ont perdu leur emploi.

Dans ce contexte, le ministre a réaffirmé l'importance de continuer à soutenir les pays les moins avancés. Le ministre a annoncé que l'Aide publique au développement (APD) s'élèvera à un montant entre 455 et 461 millions d'euros en 2021, l'objectif étant de la maintenir à 1% du revenu national brut (RNB).

Le ministre a évoqué les trois nouvelles stratégies présentées en 2021, sur le changement climatique, le genre, ainsi que la finance innovante et inclusive. Ces stratégies transversales sont complémentaires à la stratégie générale de coopération "En route vers 2030" et contribuent à la mise en œuvre de cette dernière. Elles ont pour but que ces aspects soient pris en compte dans toutes les interventions.

Franz Fayot a rappelé l'engagement et la flexibilité de la Coopération luxembourgeoise dans la lutte contre la COVID-19.

Au niveau multilatéral, le Luxembourg a ainsi augmenté sa contribution au mécanisme international de partage COVAX, qui finance l'achat de vaccins pour 92 pays en voie de développement, de 2 à 4 millions d'euros. Au niveau des contributions matérielles, au moins 400.000 doses de vaccin seront distribuées aux pays partenaires, selon les besoins. Dans ce cadre, le ministre a mis en avant la contribution et le savoir-faire unique du secteur privé luxembourgeois, qui fabrique entre autres des produits utilisés dans le monde entier dans la lutte contre la COVID-19, notamment des réfrigérateurs pour stocker des vaccins à basse température, opérant avec des panneaux solaires.

En ce qui concerne la coopération avec les pays partenaires prioritaires, le ministre a indiqué que le Luxembourg, outre les efforts déployés dans le cadre de la pandémie, continuera à s'engager fortement pour protéger les droits humains et garantir un meilleur accès à l'éducation professionnelle et aux services de santé. Ici, l'accent reste mis sur les pays les moins développés. Dans la région du Sahel, où se situent de nombreux pays partenaires, la situation humanitaire continue à s'aggraver en raison de la situation sécuritaire, de l'impact du changement climatique et de l'instabilité politique persistante. Néanmoins, la signature d'un quatrième PIC, avec un budget record de 145 millions d'euros, a notamment permis de renforcer les relations de longue date avec le Niger, y compris en matière d'action humanitaire.

Le ministre a en outre annoncé que la Coopération luxembourgeoise est en train de se réorganiser en Amérique centrale et que les relations avec le Rwanda seront davantage approfondies. La coopération y visera notamment à soutenir le développement durable du secteur financier.

Le détail des activités de la Coopération luxembourgeoise de l'année 2020 peut être consulté dans le rapport annuel en ligne: www.cooperation.lu.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes et la Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire

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